cosmographer 宇宙誌学者
Photographic cosmography offers no truths; it sketches paths
Le mystère n’est jamais résolu : il reste en suspens, comme une invitation à l’évasion.
Mapping the Fragments of the World
To observe the world is to accept its fractures. Like the cosmographers of old, who charted maps where the visible intertwined with the imaginary, photography unfolds an intimate geography. Each click of the shutter becomes a writing of light, an attempt to create the atlas of a world in constant motion.
I pursue this cartography of the sensitive through my series. In Metamorphosis, it is not landscapes that transform but states of mind, decaying materials. In Leaving Home, each image is a station, a point of rupture on the chessboard of intimacy. As for Figures of a World on the Brink, the photographs reveal traces of a universe teetering, suspended between collapse and resilience.
Reflections of the Fleeting World
Each photograph is a shard of light wrested from oblivion. Like a sailor charting his course by the stars, I rely on fleeting glimmers that punctuate ephemeral scenes. Light guides, orients, but never allows itself to be mastered.
In Todtnauberg and Unheimlichkeit, composing an image is like walking a tightrope between familiarity and vertigo. Each shot becomes a fragment of a map, a subtle trace left for the traveler to find their own path. The mystery is never resolved; it remains suspended, an invitation to escape.
The Image as a Geography of the Ephemeral
In this visual cosmos, each image becomes a star detached from its sky. Each series weaves a unique constellation, inviting the viewer to project their own maps. Photographic cosmography offers no truths; it sketches paths, multiplies possibilities, and allows the ephemeral to reign supreme.
Cartographier les Fragments du Monde
Observer le monde, c’est accepter d’en suivre les fractures. À l’instar des cosmographes d’antan qui traçaient des cartes où le visible s’entrelace avec l’imaginaire, la photographie déploie une géographie intime. Chaque clic de l’obturation devient une écriture de la lumière, une tentative de dresser l’atlas d’un monde toujours en fuite.
Je poursuis cette cartographie du sensible à travers mes séries. Dans Metamorphosis, ce ne sont pas des paysages qui se transforment, mais des états d’âme, des matériaux déliquescents. Dans Leaving Home, chaque image est une station, un point de rupture sur l’échiquier de l’intime. Quant à Figures d’un Monde en Sursis, les photographies révèlent des traces d’un univers qui vacille, suspendu entre effondrement et résilience.
Les Reflets du Monde Fugace
Chaque photographie est un éclat de lumière arraché à l'oubli. Comme le marin qui fixe son cap sur les étoiles, je m’en remets aux éclats fugitifs qui ponctuent les scènes éphémères. La lumière dirige, oriente, mais ne se laisse jamais dompter.
Dans Todtnauberg et Unheimlichkeit, composer une image revient à marcher sur une ligne de crête entre familiarité et vertige. Chaque cliché devient un fragment de carte, une trace discrète laissée au voyageur pour qu’il trouve sa propre trajectoire. Le mystère n’est jamais résolu : il reste en suspens, comme une invitation à l’évasion.
L'Image comme Géographie de l'Éphémère
Dans ce cosmos visuel, chaque image devient une étoile détachée de son ciel. Chaque série tisse une constellation unique, où le spectateur est invité à projeter ses propres cartes. La cosmographie photographique ne livre pas de vérités ; elle dessine des chemins, multiplie les possibles et laisse l’éphémère régner en maître.