The veil

My mother

Ma mère

This photograph, representing the photographer’s mother, fits deeply within the spirit of Matthias Koch’s Todtnauberg series. As an intimate image, it becomes a vehicle for memory, transformation, and continuity—central themes in the work. The mother’s gaze, her posture, and the veil that surrounds her evoke a presence that is both fragile and commanding, frozen in a moment of transition between the past and the present. This tension between what is visible and what remains beyond reach reflects the ideas of collective and individual memory explored in Todtnauberg, where each photograph questions heritage, history, and the weight of time.

The veil, often associated with notions of transformation or ritual, in this context symbolizes the passage from one era to another. It reflects how individuals are shaped by their inheritance, whether consciously or not, and how the past of each generation leaves an indelible mark on individuals and communities. The mother’s figure, captured in this precise moment, becomes the reflection of an era, a history, and a living memory that may sometimes escape full consciousness but remain anchored in looks and gestures.

This image, though intimately personal, thus fits into a broader reflection on historical legacy, familial memory, and the invisible traces left by the past. In the Todtnauberg series, each portrait, each scene, is a meditation on time, transformation, and how the past continues to resonate in present lives.

Cette photographie, représentant la mère du photographe, s’inscrit dans l’esprit de la série *Todtnauberg* de Matthias Koch. En tant qu’image intime, elle devient un vecteur de mémoire, de transformation et de continuité, thèmes centraux de cette œuvre. Le regard de la mère, sa posture et le voile qui l’entoure évoquent une présence à la fois fragile et imposante, figée dans un moment de passage, entre le passé et le présent. Cette tension entre ce qui est visible et ce qui reste hors de portée reflète l’idée de mémoire collective et individuelle, explorée dans *Todtnauberg*, où chaque photographie questionne l’héritage, l’histoire et le poids du temps.

Le voile, souvent associé à des notions de transformation ou de rituel, dans ce contexte, symbolise le passage d’une époque à l’autre. Il évoque la manière dont les individus sont façonnés par leur héritage, conscient ou non, et la manière dont le passé de chaque génération marque de façon indélébile les individus et les communautés. La figure de la mère, capturée dans ce moment précis, devient le reflet d'une époque, d'une histoire et d’un souvenir vivant, qui échappent parfois à la pleine conscience mais restent ancrés dans les regards et les gestes.

Cette image, bien qu’intimement personnelle, s'inscrit ainsi dans une réflexion plus vaste sur l’héritage historique, la mémoire familiale et les traces invisibles laissées par le passé. Dans la série *Todtnauberg*, chaque portrait, chaque scène est une méditation sur le temps, la transformation et la manière dont le passé continue à résonner dans les vies présentes.

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