The fir tree
The fir tree, stretched out on the snow, lies like an abandoned body. Felled, it carries the memory of a broken cycle: once a tree of life in ancient beliefs, it is now a discarded relic, a symbol of the severed bond between humans and nature. Its green needles still defy time, but its fate is sealed—destined to disappear, like a betrayed promise.
In TODTNAUBERG, this image resonates with the eternal return of authoritarian regimes. The fallen tree embodies those destructive forces that cyclically bring down what stands tall. Each time, we believe the page has turned, but the footprints in the snow reveal the persistence of traces. This tree, like history, bears the scars of human intervention: wounds hidden beneath the snow but never truly erased.
Nature, silent, observes. It covers, it absorbs, but it remembers. This photograph serves as a warning: everything that falls returns, in another form. The dead tree, the stained snow, the frozen landscape—they speak of a cruel cycle, where humanity forgets what the land, unyielding, will always remember.
Le sapin, étendu sur la neige, gît comme un corps abandonné. Abattu, il porte la mémoire d’un cycle brisé : autrefois arbre de vie dans les croyances ancestrales, il est aujourd’hui un déchet, symbole d’un lien perdu entre l’homme et la nature. Son feuillage vert défie encore le temps, mais il est déjà voué à disparaître, comme une promesse trahie.
Dans TODTNAUBERG, cette image dialogue avec l’éternel retour des régimes autoritaires. L’arbre tombé incarne ces forces destructrices qui, cycliquement, abattent ce qui est debout. Chaque fois, on croit avoir tourné la page, mais les empreintes dans la neige révèlent la persistance des traces. Ce sapin, comme l’histoire, conserve les stigmates de l’intervention humaine : blessures cachées sous la neige, mais jamais effacées.
La nature, silencieuse, observe. Elle recouvre, elle absorbe, mais elle se souvient. Cette photographie est un avertissement : tout ce qui tombe revient, sous une autre forme. L’arbre mort, la neige souillée, le paysage figé parlent d’un cycle cruel, où les hommes oublient ce que les paysages, eux, n’effacent jamais.